Le blog de jsdanslespyrenees

Pour ce deuxième jour à Riglos, nous voilà parti pour une voie bien soutenue sur 180m dans ce niveau : 6a/6a/6a+/6a/6a/6a/5+.

Le mallo Frechin avec la voie qui démarre en plein centre (une cordée déjà à R1), part dans la fissure puis finit à droite de l'éperon, jusqu'au sommet.

Cette fois ci, on a pas fait les cons et on est parti une heure plus tard. Du coup on grimpe direct au soleil. Yoann à R1 avec un super Y de cordes.

Yoann dans R2. Contrairement au tracé du nouveau topo, la voie zig-zag pas mal (et quand je dis zig...) comme on peu le voir à cette merveilleuse gestion du tirage (mouais...).

En tout cas, c'est plus continu qu'hier et ça fait zizir.

Dans les voies dures de la Visera, il y a déjà beaucoup de monde. 

Yoann est sorti de L3, qui sera en effet la longueur la plus dure (6a+).

Yoann dans L4 qui finit dans le dièdre à droite. Très belle ambiance et on commence à avoir un peu de vide sous les pieds à ce relai suspendu !

Nos potes du jour au relai dans la voie juste à côté : Curucuclillo. Enfin nos potes... ça reste des espagnols !

Le relai tout confort R5.

Dernier relai R6 après un 6a qui a bien fini de me ruiner. Ici, vue sur le gros surplomb de la gauche de la Viséra (6C+).

Au sommet du mallo Frechin.

Pour la descente, nous sommes allé au sommet de la Visera puis pris un chemin vers le nord jusqu'à une sorte de col et ensuite redescendu au sud en longeant un cours d'eau (chemin bien tracé et parfois cairné).

En tout cas une superbe voie bien continue avec une vue exceptionnelle sur les cordées embarquées dans la Visera.

Pas encore les bonnes conditions pour les couloirs ? Ok, Laurent (dit Laurent la trace raide) se charge de me concocter une initiation au ski de rando associée à un petit couloir sois-disant côté PD. Au final une superbe journée qui m'a épuisé et un couloir pas si facile que ça ! Je remercie au passage Laurent-la-trace-raide pour avoir fait la trace tout du long. 

L'accès à super-Barèges n'est pas déneigé; on commence donc un peu plus haut que le parking de Barèges.

On longe ensuite le tire-fesse en direction du pic du midi de Bigorre.

Arrivée en haut du tire-fesse. On vise le col juste à gauche du sommet du pic du midi.

En approchant du col.

Laurent sous le couloir Est.

On s'équipe sous l'attaque du couloir.

Laurent fait la trace dans le couloir. On distingue bien la corniche qui va nous donner du fil à retordre.

Je suis dérrière, bientôt à la sortie du couloir et la bataille avec la corniche.

Laurent arrive sous la corniche. Moi je sortirai plus haut après un essai foireux dans du rocher pourrit.

Laurent est fin prêt à skier alors que moi je suis descendu 20m plus bas pour démarrer

Là, j'hésite à chausser, mais je vais le faire !

Et voilà ! Mes premiers virages !

En tout cas un grand merci à Laurent-la-trace-raide pour cette belle initiation qui à quand même été d'un gros niveau pour moi sur la descente.

Voilà LA cascade qu'il nous fallait pour nous frotter au grade 4 tout seuls en tête. En effet, l'ensemble est dans le 3 avec juste un cigare vertical. Pour sauver mon honneur, je dirais qu'il n'était pas en conditions optimales et présentait une plus grande section verticale qu'en de bonnes conditions (d'après d'autres photos observées). En tout cas les faits sont là : je suis tombé comme une merde à la moitié du cigare (une broche de 13 ça tient !) et heureusement que Champy était là pour reprendre le flambeau et finir cette longueur. Allez place aux images...

E Tutto Relativo se dévoile. Surtout L1 et L2.

L1 et surtout L2 : le fameux cigare qui va me manger tout cru à sa moitié !

L1 que Champy enchaîne à l'aise.

L2 et son cigare. Comme d'hab les photos (en tout cas les miennes) ne rendent pas compte ni de la hauteur ni de la verticalité de cette longueur. En tout cas c'est bien scupté et il suffit de crocheter. Pourtant mes avant-bras ne seront pas à la hauteur... un autre but à venger l'année prochaine ?

Champy qui m'a vengé, au relais sur fond de mont-blanc !

La dernière longueur beaucoup moins soutenue mais très intéressante avec quelques pas de mixte facile dans une fin façon goulotte.

Et là vous le voyez le mont blanc ?!!

A la descente, une cordée entame L2 de "Eaux des cristaux", vraiment impressionnante à notre niveau (géographique et technique)

Sur le chemin du retour, juste avant d'emprunter le tunnel du mont blanc, une vue sur le versant sud du mont blanc et son arête de Peuterey, vraiment très impressionnante. Respect aux alpinistes qui en parcourent l'intégrale.

En tout cas nous on se dirige vers le quick pour l'intégrale des sandwichs... c'est déjà ça.

Première journée de ce séjour à Cogne. Une cascade facile et tout près du parking pour se remettre en jambe. Il fait super beau mais pas très froid.

En arrivant devant L1 : on trouve ça un peu fin sur le haut et ça coule bien. Ca tombe bien, un chemin remonte la cascade et permet d'accéder aux pieds de presque toutes les longueurs.

Champy enchaîne donc L2 à 70°/80° pour une première longueur de reprise.

L2 vue du haut. Un grimpeur la commence au centre et on voit le chemin entre L1 et L2 qui passe à gauche de la partie non gelée.

La transition entre L2 et L3. Bien partir la corde à la main et non en corde tendue : on zig-zag pas mal avec des petits ressauts des mares, de la neige, de la végetation, bref. Et quand je dis on zig... enfin je me comprends...

Nous voilà à L3 où je décide de passer à gauche, peut être 2 ou 3 mêtre verticaux.

En effet, à droite ça se casse la geule et c'est moins raide...et y'a un gars chelou qui me regarde...

Paye ton relais...si si ça tiens !

Une vue de L4 et L5. Champy décide de passer pile au milieu au niveau de l'arbre. Une solution un peu plus dure et intéressante que de passer tout à droite.

Voilà, champy part dans L4 comme un fou

Champy sort de L5, la plus facile de la cascade malgré le peu de glace présente.

La vue à la sortie de la cascade : pour un premier jour on a des bonnes conditions ! Lillaz en bas à gauche.

Une superbe première journée et une cascade pas trop dure pour se remettre en jambe. Le lendemain on se prendra le mauvais temps dans une cascade non identifiée à côté de "Pareri constratanti".

Un jour sans boulot, un jour de très beau temps, un jour sans ami pour grimper : faisons de la rando !

Je me suis dirigé vers le pic d'Anie que je convoitais depuis longtemps. La veille, en grimpant à Arguibelle, j'avais vu que le sommet était bien enneigé, donc j'ai préféré prendre piolet et crampons. Et j'ai bien eu raison car les 4 peronnes croisées dans la journée n'ont pu aller qu'au col des Anies. En tout cas ambiance magique tout seul dans la dernière partie de l'ascension où il y a un bon 10-15 cm de neige.

L'objectif du jour pile poil au centre. 

Un peu de neige dans les bois vers 1500m.

Le vallon pas trop enneigé vu de la cabane de la Baitch.

Vue sur la montée au col de cette même cabane. Là on commence à bien voir la neige.

Aux environs du lac d'Anie. Un photographe au centre qui a renoncé à l'ascension.

Ca y es je cramponne. Au passage j'étrenne mes nouvelles chaussures.

Voilà le premier passage vraiment pas commode sans crampons.

Arrivé à l'endroit où,  je crois, on choisit entre passer à l'ouest ou à l'est. J'ai choisi l'ouest, itinéraire plus emprunté apparemment. Le chemin passe tout à droite en dehors de l'image. Je sais j'utilise un nomic pour de la rando mais j'ai que ce piolet !

La traversée qui contourne le pic par l'ouest.

Je pense que c'est la cheminée facile décrite dans les topos et cr. En hiver (en tout cas en glace et neige) c'est autre chose. Ca n'est pas dur mais sans crampons et piolet, c'est un peu dangereux. J'y connais rien en cotation mixte mais c'est peut-être du M1... En tout cas je me suis bien éclaté à la grimper en faisant mes premiers crochetages de lame avec mon nomic. Désescalade facile au retour.

On voit un peu mieux la réélle inclinaison.

Peu après la cheminée, on débouche sur le versant sud. La trace file à droite (est) pour rejoindre une arête (pas trop marquée, plutôt une crête) qui file plein nord jusqu'au sommet.

Dans la face sud.

Au sommet : il a quand même bien neigé. L'Ossau à droite.

J'avais pris mes lunettes pourries genre indice -15 : ça piquait un peu les yeux !

Descente de la crête puis à droite (S)

Mon compagnon de cordée.

En tout cas j'en ai bien chié puisqu'il m'a fallu 4H pour arriver au sommet.  Réveil ce matin : 07H - retour à la maison : 19H : une bonne journée !