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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 13:15
Vignemale, faces nord

Vignemale, faces nord

Sortie avec Maïté et François au massif du Vignemale où je n'étais encore jamais allé !

Apparemment la voie des séracs est la seule en condition.

Au lac de gaube.

Au lac de gaube.

Approche relou de 3h dans une neige pas terrible mais cadre magnifique.

Arrivée au refuge vers 19h00. Le refuge est génial : toilettes, bière, observation de la lune au téléscope : que demande le peuple ?

Le petit vignemale à travers les vitres du refuge.

Le petit vignemale à travers les vitres du refuge.

La voie passe (on est passé) à gauche de la barre de séracs, remonte la pente de neige de gauche à droite pour contourner l'éperon rocheux puis suit à gauche l'écharpe neigeuse jusqu'à une brèche 50m à droite du sommet.

Départ du refuge à 5H00 et arrivée à 7h00 au pied des séracs.

Bientôt au pied de la voie. Une approche relou en neige pas terrible : pas de regel.

Bientôt au pied de la voie. Une approche relou en neige pas terrible : pas de regel.

Au niveau des séracs.

Au niveau des séracs.

La neige devient bonne et l'ambiance à côté des séracs est super.

La section à 35° ne pose pas de problème et on n'aperçoit pas le moindre petit bout de crevasse à part une petite faiblesse rive gauche.

La pente se redresse et on bifurque sur la gauche.

La pente se redresse et on bifurque sur la gauche.

La portion de traversée est très jolie. La neige continue d'être bonne jusque 50m sous le sommet où elle se ramollit, ce qui rends certains passages où les rochers affleurent plus délicats (sans être durs).

François arrive à la brèche

François arrive à la brèche

Pour se rétablir sur l'arête neigeuse, il faut franchir un petit ressaut rocheux. En l'attaquant directement, je fais partir une bonne caillasse et je fais donc le tour en descendant versant sud puis je fais un petit relais des fagots (friend N°1/gros coinceur) pour assurer François et Maïté dans ce petit passage.

La suite est plus facile et un peu impressionnante sur une arête de neige éffilée que l'on suit sur 50m. Heureusement la neige est redevenue bonne mais un bon vent nous décide à passer l'arête en mode califourchon.

Observation de la suite des évènements après le ressaut rocheux

Observation de la suite des évènements après le ressaut rocheux

Le ressaut rocheux et l'arête que l'on suit si l'on choisit de sortir au col des glaciers.

Le ressaut rocheux et l'arête que l'on suit si l'on choisit de sortir au col des glaciers.

L'arrivée au sommet est superbe et même si le temps n'est pas top, la vue est magnifique !

Sommet !

Sommet !

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 22:10
Le massif de la Pena Telera

Le massif de la Pena Telera

Première sortie d'une série sauvant la saison "hivernale". En plus après un but dans le couloir Elena pas en conditions (espérons le pour mon égo).

On monte donc la veille repérer ce couloir impressionnant : de la base du cône jusqu'en haut il n'y a pas moins de 1000m.

A priori, partir de la première cabane est un aussi bon choix (voir mieux) que la cabane SOS.

La grande diagonale.

La grande diagonale.

Dans l'approche

Dans l'approche

Départ à 6h de la cabane en même temps que deux espagnols qui feront un bon détour faute de repérage.

Le mieux est de se diriger comme pour les couloirs Elena et Watade puis de prendre à droite un peu avant le lac pour viser le cône de déjection.

Les espagnols arrivent au bas du couloir.

Les espagnols arrivent au bas du couloir.

Les espagnols nous auront bien rattrapé et dépassé. Une locomotive solo va aussi nous doubler au niveau du premier ressaut.

Le premier ressaut. 3-4m faciles en glace/rocher

Le premier ressaut. 3-4m faciles en glace/rocher

Le deuxième ressaut. 4-5m un peu moins faciles avec moins de glace

Le deuxième ressaut. 4-5m un peu moins faciles avec moins de glace

Dans les deux ressaut, pas trop de protection possible pour nous (une broche de 13 cravatée pour la france). En sortie du 2ème, relais sur piton/cordelette rive gauche.

Maïté à la sortie du 2ème ressaut.

Maïté à la sortie du 2ème ressaut.

Pour la suite : ça trace tout droit sans difficultés.

Pour la suite : ça trace tout droit sans difficultés.

Bientôt la sortie

Bientôt la sortie

A la sortie du couloir à 9H30.

A la sortie du couloir à 9H30.

Avec le sommet caché par les nuages, on décide de ne pas y aller. La merde c'est qu'il faut y aller pour trouver le couloir de rappel. On décide donc de s'engager dans la descente de la voie normale qui a été travée par le soloist. Les topos l'annonce : itinéraire exposé… bah on verra… En effet, une descente puis une longue traversée sur des pentes bien raides en neige soupe (orientation est) au dessus des barres du watade et de l'Elena… c'est expo. Donc si vous choisissez de descendre par cet itinéraire, partez très très tôt.

Arrivé sur la crête plus large, fini l'expo. C'est là que l'on débouche en faisant le watade et l'Elena

Arrivé sur la crête plus large, fini l'expo. C'est là que l'on débouche en faisant le watade et l'Elena

Après descente sans problème jusqu'à la cabane.

Pour le matos, pas vraiment de protection possible dans les deux ressaut (glace fine et rocher pas terrible; peut être des pitons) mais ils sont court et pas très durs.

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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 21:19

Enfin je fais cette voie mythique de la mâture !

Suite à une petite nuit écourtée par quelques verres au pub, on se rend avec Pierre et Simina à la Mâture en doutant un peu de l'état de la voie.

De loin on voit des trainées mais on décide quand même d'aller à R1 pour voir la suite.

En fait quelques passages mouillés mais la voie est largement faisable.

Alors en effet, c'est une voie ultra belle, variée, très bien protégeable donc une journée bien mortelle !

Simina au début de L1

Simina au début de L1

Il y a en effet un pas bloc mais qui passe bien quand on connait la petite prise à aller choper 50cm au dessus du réta. Par contre la suite n'est pas plus facile (toujours 6a) mais en dalle. Ensuite un 5a/b à protéger intégralement et on monte au relais sur arbre 5 m plus haut que le relais chaîné.

L2

L2

Peut être la plus belle longueur de la voie. Un 5b/c à protéger presque intégralement (friends N°1 WC à gogo !) en fissure/dièdre.

L2 de R2

L2 de R2

L3

L3

Alors longueur plus athlétique que L2 mais moins continue et avec un peu de végétation dans les fissures. Très belle tout de même et aussi à protéger intégralement.

L3 de R3

L3 de R3

Simina et Pierre dans L4

Simina et Pierre dans L4

Après avoir longtemps hésité sur le début de L4, pendule ou 6c, Pierre se lance et sort la trav via un tout petit tirage de dégaine passé presque inapreçu. Au final, Simina et moi réussirons aussi le passage via le même coup de trafalgar.

Après la trav en 6c (2 pas) le reste est 5c.

A R5

A R5

Alors je m'y colle pour L5 cotée 6b puis 6a pour la trav. Alors c'est là que les effets de la soirée précédente se font sentir et m'obligeront à tirer au clou. Ca va on est en GV !! Cette longueur est entièrement et très bien équipée : il faut 16 dégaines !

On sort en rappel de R5 directement à R2 (attention pile poil 60m !).

En tout cas superbe voie que j'ai déjà envie de refaire, caillou irréprochable (qualité et possibilité de protection) et superbe ambiance dans L5.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 16:40

A force d'attendre un partenaire et des bonnes conditions, on fini par sortir pour n'importe quoi ! Dès le début, on savait qu'il n'y aurai ni regel ni très beau temps donc on a opté pour une voie plutôt mixte (pas roche/neige/glace mais plutôt roche/soupe/terre).

Au final, une voie sans grand intérêt, des conditions pourries (soupe et terre pas du tout gelée) mais on a bien rigolé et c'est l'important !

la crête de coos au petit matin

la crête de coos au petit matin

Exit les couloirs "rigolo" et "cool petit", on part pour "coos coos de verdure"

Exit les couloirs "rigolo" et "cool petit", on part pour "coos coos de verdure"

La voie emprunte en partie le couloir au centre-gauche, à droite de l'évident couloir rigolo.

La voie emprunte en partie le couloir au centre-gauche, à droite de l'évident couloir rigolo.

A l'entrée du couloir. On ne sortira la corde qu'au milieu de L1

A l'entrée du couloir. On ne sortira la corde qu'au milieu de L1

Pierre dans la fin de L1.

Pierre dans la fin de L1.

Vous avez dit dry toofing ? Ah non là c'est dry merding avec les mottes pas du tout gelée.

R1' après l'arbuste : présence de 2 pitons pourris.

R1' après l'arbuste : présence de 2 pitons pourris.

On distingue bien la suite de la voie qui emprunte le couloir de neige avec des ressauts en terre/herbe à 70°/75°. Cependant Benoît bien chaud ce jour là essaiera de ne pas toucher la neige pour passer au plus dans les rocher. On varie les plaisirs !

Fin de L2 dans le plus pur style de la voie.

Fin de L2 dans le plus pur style de la voie.

Benoît entame la "crête" (L4)

Benoît entame la "crête" (L4)

En fait 5m en pseudo 5a. On remercie les 3-4 branchettes qui permettent le crochetage salvateur pour sortir de ce ressaut.

Pierre à la fin de la "crête" avec L5 bien visible  : une portion couloir en ascendance gauche.

Pierre à la fin de la "crête" avec L5 bien visible : une portion couloir en ascendance gauche.

Les zouaves au presque sommet.

Les zouaves au presque sommet.

Bon ça fait quand même plaisir d'être en montagne.

Bon ça fait quand même plaisir d'être en montagne.

Redescente dans le couloir rigolo. 100m en désescalade, 100m sur le cul.

Redescente dans le couloir rigolo. 100m en désescalade, 100m sur le cul.

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 08:49

Une course que j'avais déjà faite mais c'était le meilleur choix vu l'heure d'arrivée de Thierry à la gare de PAU. Cependant cette fois, j'ai pu faire toute les longueurs en tête pour tester l'engagement de cette course décrit dans les topos.

Thierry devant la mer de nuages à l'arrivée du dernier télésiège.

Thierry devant la mer de nuages à l'arrivée du dernier télésiège.

Et le pic d'Amoulat qui montre son nez tout au fond.

Et le pic d'Amoulat qui montre son nez tout au fond.

Bon on a décidé de zapper L1 en III. C'est un mauvais choix car R1 est tout pourri pour s'équiper donc même si à l'attaque vous n'avez pas envie de sortir la corde pour ces gradins, équipez au moins baudard et quincaillerie.

L2 est pas mal, bons endroits pour protéger, assez raide mais rocher pourri. Environ 5a/5b.

L3 est meilleure mais seulement III avec un pas de 5b si vous voulez aller clipper le seul piton de la longueur.

Thierry dans L4.

Thierry dans L4.

Alors cette fameuse L4 crux de la voie. La plus belle longueur, je dirai 5b continu mais pas de 5c en vue. Dans le passage sois-disant improtégeable, on peut mettre un gros coinceur (équivalent N°4 Wild Country). A noter que l'année dernière mon premier de cordée avait pu mettre un petit câblé pour protéger ce même passage. En tout cas le rocher est un peu mieux dans cette longueur mais après avoir clipper le premier piton, toutes les longueurs restantes sont dûres à protéger. Pour moi ça s'est résumé à clipper un piton tout les 10-15m.

A R4

A R4

Thierry dans L6

Thierry dans L6

L5 ressemble à L4 mais plutôt en 5a/5b. L6 se couche avec quelques pas de 5.

A R6 avec la vallée d'Ossau qui commence à bouillir.

A R6 avec la vallée d'Ossau qui commence à bouillir.

L7 commence par un mur de 5m en 5a puis se couche petit à petit jusqu'au sommet en rocher pourrave.

Pour la descente, bien suivre l'arête jusqu'au becquet équipé évident. Le rappel n'est pas indispensable mais faut pas se la coller. Désescalade en III jusqu'au col.

Pour finir, jouons à "où est Thierry dans la descente ?"

Pour finir, jouons à "où est Thierry dans la descente ?"

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 16:25

Retour à Arrémoulit avec pour objectif cette fois le Piton Von Martin avec Benoît. Montée au refuge la veille et bivouac en contrebas du refuge. Réveil le lendemain à 5H30 pour une course plus longue que prévue...

L'arête avec le piton Von Martin à droite et les trois brèches à passer avant la cheminée Ledormeur

L'arête avec le piton Von Martin à droite et les trois brèches à passer avant la cheminée Ledormeur

Départ à 6H00 du refuge, on passe le col du Palas et on bifurque directement à gauche pour atteindre à 7H30 le pied de la facette est du piton.

50m sous l'attaque, la silouette du piton est impressionnante. (je sais on vois rien sur la photo)

50m sous l'attaque, la silouette du piton est impressionnante. (je sais on vois rien sur la photo)

La face puis l'arête à 7H30 : ça paraît raide pour du AD+ !

La face puis l'arête à 7H30 : ça paraît raide pour du AD+ !

L1 Part tout droit puis bifurque à droite pour relayer sur une bonne terrasse.

Vue de R1

Vue de R1

Alors en effet, c'est raide et le IV grimpe bien ! Comme annoncé dans les topos, le rocher est en effet pas terrible mais y'a de quoi protéger (quand le rocher tient...). R1 sur 3 pitons et des sangles.

L2 avec aucun une gestion du tirage bof.

L2 avec aucun une gestion du tirage bof.

On sais très bien qu'il faut rallonger les points en TA mais avec des vires juste en dessous c'est pas très rassurant.

Le topo utilisé

Le topo utilisé

Cette L2 arrive au R3 de ce topo.

Notre L3

Notre L3

Départ de L3 Avec un bon pas de IV (pas 5c hein IV), on remonte 5m et on bifurque à droite comme indiqué dans d'autres topo. Je fais donc relais sur l'arête, à peu près entre R4 et R5 du topo espagnol

A R6 (avec toujours une gestion du tirage exemplaire pour les mêmes raisons).

A R6 (avec toujours une gestion du tirage exemplaire pour les mêmes raisons).

Alors pour cette L6, on passe versant français et on remonte des gradins en III/IV (comme d'hab pour moi certains pas en 5c/5b) en se rapprochant du fil de l'arête. En continuant tout droit, on fait 20m et on arrive au pied des deux dièdres. J'ai préféré faire relais ici pour éviter le tirage (assez relou déjà).

Voilà d'ailleurs R6 bis avec 1 friend et deux ballnuts fraîchement acquis.

Voilà d'ailleurs R6 bis avec 1 friend et deux ballnuts fraîchement acquis.

Les deux dièdres sois-disant 6a à gauche et IV+ à droite.

Les deux dièdres sois-disant 6a à gauche et IV+ à droite.

Alors c'est vrai que d'en bas le dièdre de droite à l'air facile mais il n'en sera rien avec un bon pas bloc 6a et une fin en V (toujours de mon point de vue hein), toujours bien protégeable. Ensuite, j'ai du louper le mur en IV qui fait suite mais benoît à dû se taper une bonne refougne entre la face et le gendarme. Et c'est là que ça devient drôle, c'est que moi à aucun moment je ne passait dans cette cheminée (pas du tout à cause de mon gros cul) et j'en ai donc bien chié pour grimper à moitié en dehors de cette cheminée, les sac me suivant 10m plus bas.

Et voilà sommet du piton ! (pas du tout rincé...)

Et voilà sommet du piton ! (pas du tout rincé...)

Benoît au relais intermédiaire pour attaquer le premier ressaut.

Benoît au relais intermédiaire pour attaquer le premier ressaut.

Benoît toujours au même relais après mon passage.

Benoît toujours au même relais après mon passage.

Alors d'après les topos, ce passage devait être impressionnant avec passage de taillante etc... En fait il y a tout pour protéger (même un piton) et grimper.

Après ce ressaut, l'escalade est facile jusqu'à la cheminée Ledormeur.

Bon c'est vrai, j'ai beaucoup râlé sur les cotations dans ce CR, mais un grimpeur de 5a/5b falaise aura beaucoup de mal dans cette course. Donc oui c'est du 4c montagne.

A propos du rocher, c'est vrai que L1 est particulièrement pourrie mais je n'ai pas trouvé la suite réellement bonne non plus. Durant toute l'ascension, de gros blocs (censés me servir de prise) étaient bien branlants. Idem pour les relais, où j'ai plusieurs fois mis trois points.

J'ajoute aussi que la traversée des trois brèches n'est pas à sous-estimer et qu'il faut avoir encore la caisse après l'arrivée au sommet du Piton.

Bon et puis comme on s'est quand même fait bien plaisir et que le cadre est magnifique, je finis avec deux belles photos.

Pic Palas  -  Piton Von Martin  -  AD+/200m/4c(ouais ouais c'est ça 4c...)
Pic Palas  -  Piton Von Martin  -  AD+/200m/4c(ouais ouais c'est ça 4c...)
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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 11:35

Première grande voie TA avec Raymond équipeur de la Mâture !

Une voie pas trop dure avec deux longueurs en 6a, un rocher nickel comme souvent à la mâture et des fissures de partout pour protéger.

Le départ de la voie, juste 2m à gauche d'Astérix et Péryl.

Le départ de la voie, juste 2m à gauche d'Astérix et Péryl.

Longueur facile en IV avec juste un point au milieu, qui sert seulement à indiquer la direction de L1. Au bout de 15m, bien bifurquer sur la gauche pour trouver le relais sur la vire.

L2 en 6a continue.

L2 en 6a continue.

Belle longueur avec seulement 3 points en place. Il faut se diriger dans la fissure (le pas le plus dur) seulement après le dernier point pour rester dans le 6a.

L3 en IV. Pas de point.

L3 en IV. Pas de point.

Belle longueur pour s'initier au TA : assez longue, plein d'endroit pour protéger et grimpe assez facile.

L3 en 5c (un pas dans un surplomb)

L3 en 5c (un pas dans un surplomb)

La longueur rejoint les deux fissures parallèles en haut à droite.

Raymond pose en sortie de L5, 5c (un pas en traversée, le reste en 5a)

Raymond pose en sortie de L5, 5c (un pas en traversée, le reste en 5a)

Attention, après le ressaut qui suit la traversée, monter seulement 2m pour obliquer à gauche vers une petite vire puis remonter les fissures vers la gauche (ne pas suivre la cheminée facile sur la droite comme j'ai fait au début quoi...en)

L6, en traversée, 6a continue.

L6, en traversée, 6a continue.

Très belle longueur, pour le coup équipée (de toute façon y'a rien pour protéger) assez fine tout du long.

On a pas fait (en tout cas essayé) la dernière longueur en 6b+ pour cause de fainéantise.

Descente dans les rappels d'Astérix et Péryl.

Merci à Raymond pour cette découverte.

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9 août 2013 5 09 /08 /août /2013 01:06
Crête de la Mourelle   AD/200m/4b

Deuxième sortie avec Champy. On m'avait déjà parlé de la bonne qualité du rocher sur cette arête et je voulais retourner au massif du Néouvielle que j'apprécie beaucoup. La météo étant avec nous, on pars vraiment sans stress. Bivouac parmis les chants chrétiens scouts derrière le barrage. Lever à 6H30 et après pliage de tente et petit déj, départ à 7H30.

Départ du parking à 7H30 avec pour premier objectif la hourquette d'Aubert à droite sur la photo.

Départ du parking à 7H30 avec pour premier objectif la hourquette d'Aubert à droite sur la photo.

Arrivée à la Hourquette d'Aubert à 08H10. Vue sur le lac d'Aubert.

Arrivée à la Hourquette d'Aubert à 08H10. Vue sur le lac d'Aubert.

De l'autre côté, le deuxième objectif : la hourquette de Mounicot au centre de la photo.

De l'autre côté, le deuxième objectif : la hourquette de Mounicot au centre de la photo.

Pour y arriver, suivre le sentier qui descend vers le nord jusqu'à 2450m environ puis suivre cette courbe niveau vers l'ouest (en décrivant un arc de cercle vers le sud) toujours en visant la hourquette. On retombe sur un sentier cairné jusqu' à la hourquette de Mounicot, début de la course.

La hourquette de Mounicot en vue à droite.

La hourquette de Mounicot en vue à droite.

Le début de l'arête et le premier gendarme.

Le début de l'arête et le premier gendarme.

On arrive vers 09H00 à la Hourquette de mounicot. Dérrière nous, quatre cordées suivront. Corde tendue jusqu'au premier gendarme.

Option choisie : cheminée de droite.

Option choisie : cheminée de droite.

Du bon III montagne (pour moi toujours équivalent au 5a falaise). En tout cas, du très bon rocher bien protégeable. Relais au sommet du gendarme et redescente facile de l'autre côté.

Champy en bas de la fissure du deuxième gendarme.

Champy en bas de la fissure du deuxième gendarme.

Cette fissure est beaucoup plus facile qu'il n'y paraît avec plein de prises pied et main (bien profond dans la fissure...oh oui...) que l'on découvre petit à petit. Une micro désescalade puis une désescalade d'environ 5m plus commode à gauche (est).

Champy au pied de la dernière cheminée du 3ème gendarme.

Champy au pied de la dernière cheminée du 3ème gendarme.

S'il y a des difficultés dans ce ressaut elles sont dans la dalle sous lui. Après cette cheminée très facile, une désescalade tout aussi facile nous mène au pied de la dalle du colonel.

Les deux cordées d'espagnols dérrière nous à la descente du second gendarme.

Les deux cordées d'espagnols dérrière nous à la descente du second gendarme.

La fameuse dalle du colonel.

La fameuse dalle du colonel.

Après un premier bref essai sur la fissure de gauche, comme beaucoup le conseillent, je m'engage dans celle de droite, que je trouve beaucoup plus commode à grimper et protéger. En effet, les gros friends sont les bienvenus. Encore une fois, le IV me paraît du 5b falaise. Pas trouvé de spit au sommet de la dalle mais tout pour faire un bon relais TA. En tout cas, toujours du très bon rocher bien protégeable.

Champy à l'attaque de la dalle.

Champy à l'attaque de la dalle.

Au sommet sur fond d'Espade et de Néouvielle

Au sommet sur fond d'Espade et de Néouvielle

Pour le descente, suivre en effet l'arête sud puis descendre à l'est (10-15m); quelques cairns.

Pour le descente, suivre en effet l'arête sud puis descendre à l'est (10-15m); quelques cairns.

Champy ne veut pas mouiller son fut à la descente !

Champy ne veut pas mouiller son fut à la descente !

Une bonne vue de la course à la descente avec une cordée dans la dalle finale.

Une bonne vue de la course à la descente avec une cordée dans la dalle finale.

On retrouve assez facilement le chemin de l'aller.

Retour à la voiture à 15H00.

Belle petite course. Rassurante, idéale pour initiation. Gros coinceurs utiles.

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 17:01
Ossau - pointe emmanuelle - éperon de la vierge AD+/200m/4c

Une course faite avec l'ami Champy, que j'envisageais depuis assez longtemps. Pas trop engagée, du bon rocher et une vue imprenable sur la face sud de l'Ossau ainsi que le couloir de la fourche et le petit pic.

Départ du parking d'Anéou à 8H30

Départ du parking d'Anéou à 8H30

Arrivée à Pombie vers 09H00 avec la pointe Emmanuelle qui se découvre ( à gauche)

Arrivée à Pombie vers 09H00 avec la pointe Emmanuelle qui se découvre ( à gauche)

L'attaque se situe dans le creux très marqué à droite de l'éperon.

Arrivée vers 09H30 à l'attaque avec une cordée bordelaise dans la première longueur.

Arrivée vers 09H30 à l'attaque avec une cordée bordelaise dans la première longueur.

Une première longueur où il n'y a presque pas besoin de se protéger (côté II sur le topo). Avec un itinéraire évident : on suit la fissure. Relais sur une terrasse sous la cheminée de L2.

Sortie de L2. Cette longueur est bien protégeable et très typée montagne. En effet du III-IV.

Sortie de L2. Cette longueur est bien protégeable et très typée montagne. En effet du III-IV.

J'ai fait relais au moment où la paroi se redresse mais il faut grimper un peu plus pour vraiment buter sous L3 pour avoir un assurage plus confort.

Une vue partielle de L3.

Une vue partielle de L3.

En effet, la longueur part à gauche puis remonte une dalle de gauche à droite.

Alors attention : mention spéciale pour cette longueur ! En effet, côtée V- sur les topos, pour ma part, il s'agit d'un bon 5c (équivalent falaise) avec la fissure principale occupée/bouchée par de la mousse et de l'herbe. Résultat : je me prends un bon plomb sur un petit friends tête en bas : ça fait bizarre (et oui première vraie chute en TA).

Bref ça sort mais hardu pour du AD+ !

Relais sur une grosse écaille à la sortie du réta.

Après le stress des exams, l'option choisie pour L4 est à droite : III sur 4-5m puis rando jusqu'au pied d'un mur.

Après le stress des exams, l'option choisie pour L4 est à droite : III sur 4-5m puis rando jusqu'au pied d'un mur.

R4 à la bien cousin !

R4 à la bien cousin !

L5 commence bien à gauche (sans pour autant suivre le sentier rando plus à gauche qui mène au sommet) dans une cheminée facile (5a sur 3m puis rando). Là, le topo dit de prendre un mur dans les feuillets rouges. Le rocher est pourri à cet endroit; j'ai préféré continuer un peu en traversée et remonter à droite un mur en rocher clair plus sain (sans être bon non plus) en IV. Puis on suit l'arête jusqu'au pied de la dernière longueur bien marqué.

Champy dans la traversée de L5 : il est au niveau des sois-disant feuillets rouges pourris.

Champy dans la traversée de L5 : il est au niveau des sois-disant feuillets rouges pourris.

L6 : du III facile avec protections facultative (corde tendue)

L6 : du III facile avec protections facultative (corde tendue)

Au sommet.

Au sommet.

Descente plein est en suivant les cairns puis revenir à l'ouest vers le col de Peyreget (cairns toujours).

Belle course mais pas du tout homogène. L3 demande quand même de savoir grimer et protéger. Le reste est assez facile. Rocher bon dans l'ensemble sauf le mur de feuillets rouges. Vue imprenable sur l'Ossau !

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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 16:45

P1000862

 

 

 

Enfin du grand beau temps pour aller en montagne ! Enfin encore faut-il qu'il y ai les conditions et là... bah elles y étaient pas du tout. Le retour par le refuge de Turquerouye et la Hourquette d'Alan a vraiment été relou. Cependant il a fait super beau et ça fait toujours plaisir d'être en montagne, surtout dans des paysages comme ceux-ci.

En tout cas , ce samedi, après un coup de fil au PGHM qui nous dit que le couloir a été fait et skié le jour même, on décide quand même d'aller au Swan avec Arnaud.

 

 

 

 

 

P1000861

 

Du parking, vue magnifique sur le cirque de Gavarnie et les Astazous, la veille.

 

 

 

 

P1000864

 

Pendant la montée à la cabane de Pailla.

 

 

 

 

P1000870

 

Arrivée en 1H15 à la cabane de Pailla, d'où la vue est magnifique. De là, le couloir est assez impressionnant. En regardant vers le refuge des Espuguettes, on aperçoit un groupe d'une dizaine de personnes...

Une bière, à manger et au lit !

 

 

 

P1000871

 

Les Astazous et le pic rouge de Pailla au coucher du soleil.

 

 

 

 

P1000875

 

Lever à 05H00 le lendemain et départ vers 5H45. De la cabane, on aperçoit les dizaines de frontales des Espuguettes bientôt au cône de déjection du couloir. En montant, la vue sur Gavarnie est superbe. Le regel est médiocre sur 5 petits cm.

 

 

 

 

P1000876

 

Photo de mauvaise qualité montrant le groupe de 10 montant le cône de déjection. A ce moment, on les voit brasser et on se dit que la neige doit vraiment pas être terrible mais qu'ils auront fait la trace !

 

 

 

 

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Le groupe de dix remontant le tout début du couloir. A l'étroiture, on les rejoints et il s'avère que c'est le CAF de Toulouse. Un grand merci à eux donc pour la trace jusque là. En les voyant batailler on s'interroge et ils nous disent qu'il n'y a pas de glace dans le ressaut mais juste une petite couche de neige sans cohésion. Ils nous laissent passer et Arnaud passe en tête ce ressaut qui s'avèrera très coton pour du AD mais surtout bien engagé vu l'absence totale de protection sur la longueur. Le CAF fait demi tour vu le temps qu'ils auraient mis à passer ce ressaut à 10. Sur la photo, on voit bien le ressaut à droite, à mi-hauteur.

 

 

 

 

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La sortie du ressaut.

 

 

 

 

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Les pentes après le ressaut

 

 

 

 

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Vue d'un relais vers 2700m.

 

 

 

 

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Arnaud arrivant à ce même relais.

 

 

 

 

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A la sortie du couloir, avec Gavarnie tout en bas.

 

 

 

 

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Du côté espagnol, la vue est saisissante sur les trois soeurs.

 

 

 

 

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A la sortie du couloir. On sait qu'une purge de 5H nous attend jusqu'à la cabane de Pailla.

 

 

 

 

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Arnaud dans le couloir de Turquerouye.

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